lundi, octobre 12, 2009

Collection de bijoux en nacre


Tahiti Rimai présente une collection de bijoux en nacre fabriqués artisanalement à Tahiti.
Fabriqués à partir de la nacre de l'huître perlière de Polynésie, ces article valorisent les couleurs et les reflets spécifiques à cette nacre des mers du sud.
L'artisan a préparé un ensemble de modèles aux formes simples et aux lignes épurées. Chaque pièce est en pure nacre, finement polie et finement gravée avrc des motifs géométriques rappelant les motifs utilisés pour les tatouages polynésiens.

Ils sont disponibles sur le site www.tahiti-rimai.com. Depuis 3 ans, Tahiti Rimai fait la promotion d'authentiques articles artisanaux fabriqués en Polynésie avec les matières premières locales. Tahiti Rimai applique les principes du commerce équitable, et, en aidant des artisans à diffuser leurs créations à l'extérieur de la Polynésie, participe au maintien de cette activité ancestrale à Tahiti et dans ses Iles et fournit un revenu complémentaire à quelques familles.

Libellés : , ,

dimanche, août 16, 2009

Tourisme et artisanat

La Polynésie, comme le reste du monde subit la crise économique. Elle en subit les conséquences d'autant plus fort que sa principale ressource est le tourisme, comme vous pouvez le découvrir sur ce blog et ailleurs. L'Institut de la Statistiques (branche locale de l'INSEE) a calculé une baisse de 16% en juin 2009 par rapport à juin 2008. Depuis le début de l'année, on constate une baisse de 25 % (source Tahiti Presse).

Comme toute l'activité touristique, les artisans subissent également le contre coup de cette situation. Le marché touristique est très important pour eux. Le site Tahiti Rimai leur est donc d'une aide précieuse, puisqu'ils disposent avec ce site de vente ne ligne d'un canal supplémentaire pour diffuser leurs produits.

Libellés : ,

jeudi, janvier 17, 2008

Croisières avec le Paul Gauguin en Polynésie

Comme nous l'avons déjà indiqué, la Polynésie est une magnifique destination pour des croisières de rêve.
Un des paquebots le Paul Gauguin assure des croisières depuis maintenant 10 ans. Cet anniversaire a été célébré dignement à Tahiti. Au cours des 400 croisières réalisées, 120000 passagers ont pu découvrir la Polynésie (Iles du vent et Iles sous le vent généralement).
(voir l'article complet sur Tahiti-Presse avec un riche album photo.)

D'autres navires sont exploités régulièrement depuis Tahiti, en particulier le cargo mixte Aranui 3 qui effectue réguièrement la desserte des Iles Marquises. Un voyage inoubliable.

La Polynésie se découvre merveilleusement de la mer. De nombreuses possibilités existent du voyage en cargo, jusqu'à la location d'un voilier en passant par des palaces flottants comme le Paul Gauguin.

Libellés : , ,

dimanche, décembre 16, 2007

Touristes en croisières

La visite des croisièristes et l'artisanat


Le Queen Elisabeth à quai à PapeeteLa Polynésie est une destination très prisée pour les croisières. En effet, quoi de plus romantique qu'un voyage sur un paquebot de luxe sur un circuit reliant les plus belles iles de monde avec les non qui ont fait rêver et qui le font encore : Tahiti, Bora Bora, Les Marquises, Fakarava...

La Polynésie étant un ensemble d'Iles dispersées sur un territoire grand comme l'Europe, la découverte par la mer est tout à fait logique, et c'est une expérience magnifique. Plusieurs circuits existent depuis Tahiti, croisières d'une semaine ou deux, avec un circuit reliant Tahiti, Mooréa, Bora Bora, Rangiroa Fakarava, et parfois d'autres Iles encore.

Mais chaque année, la Polynésie accueille aussi des paquebots d'exception, qui assurent des tours du monde (cela fait rêver..). Le Queen Elisabeth 2 vient régulièrement pour une escale àTahiti. Et ses 2000 passagers bénéficient d'une escale shopping et détente à Tahiti qui mobilise les opérateurs locaux, restaurants, tours opérators. Le port de Papeete peut accueillir ces grands navires. L'escale est très prisée par les passagers et le port est pratiquement au centre ville. Sous la proue du Queen Elisabeth 2 à quai dans le port de Papeete
Bien sûr ces événements sont très prisés par les artisans qui proposent leurs créations aux passagers sur les stands prévus à cet effet.

D'autres paquebots font aussi escale dans les Iles des Tuamotus (Rangiroa, Fakarava, Gambiers) et débarquent leurs passagers à terre pour la journée, ce qui n'est pas sans causer un certzin remue ménage, pensez donc, 500 et plus de visiteurs qui débarquent dans un paisible village de 100-200 habitants. Néanmoins, l'accueil polynésien est là, danses, fleurs, activités, et bien sûr les stands d'artisanat. A la fin de la journée, tout le monde regagne le bord pour le diner, et en général le navire lève l'ancre dans la nuit pour l'escale suivante.

Comme dans toutes les Iles, les visites de navires sont fêtées comme il se doit. Pourtant des études de l'institut de la statistiques montrent que les retombées économiques ne sont pas aussi importantes qu'on pourrait le penser (sauf bien sûr pour les partenaires de tour operator). L'essentiel de la consommation se faisant à bord du navire et finalement fort peu lors des escales.

samedi, juin 23, 2007

Mondialisation dans l'artisanat

Vivre de l'artisanat ?


Chacun apprécie le travail artisanal bien fait, surtout aujourd'hui où tout se trouve si vite standardisé et fabriqué en série. On regrette parfois l'objet réalisé avec savoir faire et avec soin. Comme tous les artisans, les fournisseurs de Tahiti Rimai sont attachés à leur art. Ils
ont reçu et ils perpétuent souvent un savoir-faire ancien. Bien des fois, surtout aujourd'hui, ils perfectionnent les techniques anciennes, inventent de nouveaux modèles, adaptent leur savoir faire aux critères d'aujourd'hui.

Les artisans de Tahiti, qui collaborent avec Tahiti Rimai sont engagés dans cette démarche. Mais cela nécessite du temps, en plus du savoir faire. Un temps qui ne sera pas forcément rentable à court terme. Il faut du temps pour dessiner de nouveaux modèles, réaliser une maquette, les produire, et enfin il faut encore le vendre, sinon on a travaillé pour rien. En les aidant à faire connaître leurs produits à l'extérieur de la Polynésie, Tahiti Rimai les aide à élargir leur marché.

Coquille d'huître polie

Pour améliorer la compétitivité, des artisans de Tahiti collaborent. Certains par exemple produisent des pièces de nacre. Cela représente un travail non négligeable : il faut nettoyer la coquille d'huître, puis la poncer avec un grain de plus en plus fin pour obtenir enfin la nacre utilisable pour faire les bijoux. Ensuite, il faut la découper pour fabriquer les pièces, les percer pour les assembler. Le tout accompagné de ponçages répétés. Bien sûr, les artisans se sont équipés de petites machines pour ce travail. Il reste néanmoins fastidieux, sans compter que les ponçages répétés dégagent une poussière très fine et irritante qu'il faut évacuer de l'atelier. Une fois les pièces de nacre préparées, il y a parfois l'étape de la gravure. Très peu d'artisans la pratiquent encore. Certains ateliers haut de gamme se sont équipés de machines à graver au laser, pilotés par ordinateur. coquille d'huître gravée à l'intérieur de motifs de tatouagesCela permet de produire des séries de pièces, mais on perd forcément un peu du côté artistique de la gravure réalisée à la main.


Certains artisans achètent les pièces de nacre dans les magasins, où ils sont vendus très peu chers, car ils ne sont pas fabriqués en Polynésie, mais ... en Chine ou d'autres pays où la main doeuvre est peu chère !.
En effet la nacre (coquille de l'huître perlière principalement) est exportée depuis longtemps vers la Chine où elle servait à fabriquer des boutons en particulier. Maintenant, on fabrique aussi de petites pièces de nacre de formes simples (des carrés, des ronds, des losanges,...) ou de formes standards (une fleur, motifs géométriques...), et ces pièces sont importées à Tahiti pour servir à la confection de bijouterie artisanale. Un artisan me disait que très peu de personnes fabriquent ces pièces simples à Tahiti, car elles seront plus chères que celles importées... Les arcanes du commerce international touchent aussi le secteur de l'artisanat.
Bon nombre de produits sont achetés à l'extérieur, car moins chers que s'ils étaient produits localement. Cela se comprend, car le prix de vente de l'article fini sera ainsi plus compétitif et la marge meilleure, mais à long terme, cela enlève du travail à des producteurs locaux qui ne peuvent pas s'aligner sur ces prix bradés, car ils travailleraient à perte. A long terme aussi c'est un savoir faire qui disparaît, et la créativité va s'en ressentir. Puisqu'on fera des colliers avec les pièces standardisées disponibles (et importées), au lieu d'en créer de nouvelles. Il y a aussi l'impact économique, car de petits ateliers familiaux à Tahiti risquent de s'arrêter, faute de débouchés.

Les artisans de Tahiti Rimai sont très attachés à la créations. Ils créent eux-mêmes leurs modèles et donc fabriquent ou font fabriquer leurs pièces en Polynésie. Nous avons choisi de ne travailler qu'avec des artisans locaux qui privilégient le travail local. La Polynésie ne dispose pas de ressources naturelles, ou de richesses propres. Il est donc important de permettre aux habitants d'avoir une activité pour subvenir à leurs besoins ou à améliorer leur niveau de vie.

Libellés : , ,