dimanche, mai 07, 2006

Artisanat - L’artisanat d’art traditionnel - L’artisanat d’art traditionnel en chiffres

Le ministère de l'artisanat

Le gouvernement local de la Polynésie est bien conscient de l'importance de l'artisanat traditionnel. 12 000 personnes vivent de l'artisanat en Polynésie. La plupart du temps les artisans se structurent en associations pour regrouper les talents et bénéficier d'un statut juridique leur permettant de participer aux nombreuses expositions organisées. C'est le principal canal de vente de leurs produits.

L'export est encore assez peu développé. D'une part à cause de l'unicité des produits, d'autre part en raison de la complexité de la procédure. Les produits sont faits à la pièce, il est don difficile de proposer un catalogue à de futurs clients, et encore plus difficile de s'engager sur une quantité à produire. De plus, un artisan s'approvisionne souvent chez un autre : par exemple pour les pièces en nacre auxquelles il va ajouter des perles, keshis, ou la graver, la monter en collier, bracelet.
La procédure d'export est rendue compliquée, à cause du contrôle des perles (perception d'une taxe) dès qu'il y en a un certain nombre. Selon la destination, il faut aussi effectuer un contrôle phytosanitaire pour les articles contenant des fibres végétales afin de ne pas transmettre de virus dans les régions qui en sont exempts. Tout cette procédure fait intervenir le service de la perliculture, les douanes, le contrôle phytosanitaire, le trésor public, le transporteur !
Il y a des règles, elles ont toutes leur raison d'être et garantissent au client un produit de qualité.

Les perles des articles de Tahiti Timai ont toutes été contrôlées par le service de la perliculture avant d'être montées sur les articles. Vous avez donc l'assurance qu'elles sont de qualité (épaisseur de la couche de nacre supérieure à 0.8 mm) et qu'il ne s'agit pas de rebus qui sont impitoyablement détruits par ce service même si la perle est très jolie en apparence !




Artisanat - L’artisanat d’art traditionnel - L’artisanat d’art traditionnel en chiffres

mercredi, mai 03, 2006

La perle de Tahiti


La perle de Tahiti

Aussi connue que les vacances sous les cocotiers et la plage de sable blanc, voici une autre vedette polynésienne : la perle de Tahiti.
Les lagons de la Polynésie hébergent depuis toujours une variété d'huitre unique, la "Pinctada margaritifera", qui a été utilisée depuis longtemps pour sa nacre. Et bien sûr, on y trouvait de temps en temps des perles naturelles (environ 1 perle pour 10 000 huitres...).
Les perles actuelles sont issues de la perliculture qui s'est beaucoup développée depuis ces 30 dernières années, et elle produit actuellement des perles de culture de toute beauté. Voici une présentation des produits de la perliculture en général sur le site de mabefactory. De nombreux sites sont consacrés à ce sujet, auxquels je vous renvoie (faites une recherche sur perliculture et Tahiti dans un moteur de recherche si le sujet vous intéresse).

Les perles sont de tailles variables (8 à 18 mm voire plus). Elles sont de diverses formes rondes, semi rondes, baroques, cerclées. Elles ont des reflets très variés (même si on parle de la perle noire de Tahiti) : du blanc au vert sombre, en passant par du doré, du rose, aubergine, bleue... Il y a une magnifique palette de couleurs. Et le choix de perles pour un rang de perles peut s'avérer long. Elles sont différenciées en catégories selon la quantité de défauts que l'huitre a laissé sur la perle qu'elle a fabriqué. Moins il y en a, plus le prix est élevé (j'ai vu une grosse perle de 18mm parfaitement ronde à 3000 euros dans une bijouterie de Papeete!). Le ministère de la perliculture de la Polynésie veille à la qualité de perles de Tahiti.

Dans l'artisanat, on n'utilise évidemment pas de telles merveilles, mais des perles plus petites de catégorie C ou D. Mais les artisans savent choisir leurs matières premières, et les monter de manière à donner un beau résultat.